Michel Galliot
Je suis tombé tout jeune dans le domaine de l’environnement en accompagnant mes parents aux sorties naturalistes à Orléans. Puis, dès ma sortie du collège, j’ai décidé d’être météorologiste. Mes parcours professionnel et personnel sont marqués par ces deux aspects.
Mes séjours professionnels aux îles Kerguelen en 1996 puis en Terre Adélie en 2000, où je suis allé en tant que météorologue, m’ont montré la force mais aussi la faiblesse de la biodiversité dans ces milieux peu favorables à la vie.
C’est cependant le changement climatique qui a occupé la fin de ma carrière et qui occupe le plus de mon temps, avec de nombreuses conférences sur le sujet ou des animations avec des scolaires, l’organisation des marches pour le climat à Limoges ou les actions d’Alternatiba.
Mais les nouvelles du climat ne sont pas des plus réjouissantes. Alors que la plupart des études récentes vont dans le sens d’un renforcement du risque pour nos sociétés et pour la biodiversité, les politiques publiques restent priorisées par la vision économique à court terme.
On peut comprendre qu’il soit difficile de sacrifier une part de notre confort pour préserver celui de nos petits enfants mais il est inquiétant de voir que cela débouche sur un déni de réalité. Face à cela, nous n’avons pas d’autre solution que de continuer à expliquer, expliquer encore les mécanismes en jeu et les conséquences, en s’appuyant sur le travail des scientifiques.
FNE Nouvelle-Aquitaine doit continuer cette mission d’Education à l’Environnement et au Développement Durable qui est essentielle à notre avenir.
Trésorier de FNE Nouvelle-Aquitaine, Président de Limousin Nature Environnement,
Propos recueilli en février 2019.