Ariane Guillamet
J’ai grandi avec une mère engagée pour la cause environnementale. Elle m’a très vite inculqué la nécessité de protéger le vivant, autant la faune que la flore. Avant que je le comprenne moi-même, elle m’a appris très jeune qu’aimer ne se résumait pas à posséder. Les sorties au zoo ou dans des parcs aquatiques étaient d’emblée proscrites. J’ai eu la chance de vivre huit années aux bords de la mer, à Jard-sur-mer. J’ai pu arpenter les côtés sauvages, de la mer au marais, de véritables échappatoires.
La première association à m’avoir inspiré est Sea Shepherd. Leur combativité au quotidien m’a immédiatement touchée, j’ai su à travers leurs actions que ma vie se porterait dans un sens : protéger l’environnement.
En 2018, j’ai repris des études de Droit à l’Université de Limoges. Le Droit est lacunaire, mais le fait qu’il soit en évolution constante est synonyme d’espoir. Il est important à mon sens de voir toujours plus loin que ses idéaux, d’apprendre, de se corriger constamment. C’est ce que j’aime dans le Droit en général, malgré des régressions notables, il évolue.
Le master en droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme que je fais à Limoges est passionnant. Le droit de l’environnement est sûrement la branche du Droit où il y a le plus de manquements, c’est là où je trouve mon intérêt. Il est fragile et ne demande qu’à croître.
C’est par rapport à cela que mon intérêt pour le monde associatif prend tout son sens. Ce stage au sein de FNE Nouvelle-Aquitaine confirme ma volonté de devenir juriste au sein d’une association de protection de l’environnement. Une vision non lucrative dans une société guidée par l’argent me fascine. Se battre pour une cause et non pour une récompense. Je trouve cela merveilleux.
Ariane Guillamet, stagiaire au sein de FNE NA